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MAIS IBIZA EST SYMBOLE DE LA DÉCADENCE DES UTOPIES !
Une étude sur les grands thèmes de ce changement : du Paradis des premiers hippies (70's) à aujourd'hui !
Raisons de la décadence à Ibiza
(grille dodécalogique)
Mental :
Sur les valeurs
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Ils manquent d’un Idéal Juste |
Ils manquent d’Intelligence
- pratique
- rigoureuse
- active
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Ils aiment le Multiple - aventures
- laisser faire
- nouveauté |
Ils sont inconscients du sens de l’Existence et de la Vie |
Emotionnel/ relationnel :
Sur les gens
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Ils ne vont pas avoir des relations harmonieuses
- (p) pas de relations vraies
- (e/r) pas d'échanges intelligents
- (m) pas d'idéaux partagés
Ils sont dans leur égocentrisme
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Ils ne font pas de projets, donc pas de recherche, pas de réalisations |
Ils ont beaucoup d’activité sans sens, sans lien, sans durée |
Ils ont une relation de drogué avec tout… |
Physique :
Sur les lieux
Ils ne prennent
pas soin du paradis
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Ils ne prennent pas soin de la nature |
Ils veulent
- avoir de l’argent,
- avoir des gens,
- avoir des attractions multiples et de bas niveau
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- Ils détruisent tout
- Ils pervertissent : ils droguent les gens, ils les exploitent et les pervertissent
- Ils polluent |
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Nous avons reçu ce texte très synthétique (Juin 2009).
IBIZA D'HIER ET IBIZA D'AUJOURD'HUI
par Elenore Janvier
" Pour certains, Ibiza réveille la Nostalgie d’un Age d’Or où les mots d’ordre principaux étaient Paix, Amour, Liberté et Respect (de soi, des autres, de l’Ile c'est-à-dire de la Nature, ses habitants et de son caractère « magique »), et tout le monde concourait volontiers à entretenir et dynamiser cet état d’esprit, ces valeurs pour l’Harmonie générale, la Beauté de l’Ile.
Aujourd’hui, en fait depuis une quinzaine d’années déjà, Ibiza n’est, pour la plupart, qu’objet de fantasmes et délires en tous genres, dès lors convoitée, exploitée voire détruite pour la satisfaction égoïque de tout un chacun. People, clubbers, new Agers, pseudo hippies, bobos, masse, architectes-constructeurs, restaurateurs-cafetiers, vendeurs de gadgets et souvenirs, vendeurs et consommateurs en tous genres affluent dès lors à Ibiza en « voyeurs », « pompeurs » ou « profiteurs ».
Outre l’exubérance immobilière qui défigure et grignote de plus en plus le littoral (San Antonio ayant la palme, mais aussi Santa Eulalia, Ibiza ville etc …), tout ce qui faisait la « renommée » d’Ibiza s’en est dès lors trouvé détourné, dénaturé, voire a disparu : ainsi d’Aguas Blancas, de Cala Yoga lieux naturistes par excellence, où les touristes voyeurs encerclent désormais quelques malheureux nudistes. Ainsi de la plage de Benirras, Haut Lieu de Méditation et de Fête, aujourd’hui temple de bobos passifs et avachis, vêtus de noir, fumant et buvant autour de caricatures hippies tapant comme des sourds sur des tambours, plus de danse, plus de nudité, plus de conscience du coucher de Soleil non plus … Ainsi du mythique « las Dalhias » où certes subsiste le fameux « marché hippie » mais dont seules les couleurs rappellent cette époque, que dire du « Namasté » qui en faisait aussi sa notoriété, où tout n’était que Fête des sens par les décors, la faune typique et son atmosphère si sensuelle, si harmonieuse … et dont l’entrée était gratuite !
Mais que diantre pas assez rentable tout cela : alors entrées payantes augmentant d’années en années, ségrégation exclusive alors de tout ce qui en faisait l’Essence, les « vrais hippies » c'est-à-dire habillés colorés, ouverts d’esprit, conviviaux et festifs.
Qui y voit-on aujourd’hui ? People, New Agers, « Créatifs Culturels » restant figés sur leur siège à regarder les danseurs, s’il en est encore, tel un spectacle auquel ils assistent, incapables d’y participer.
Finis aussi les « Fashion shows » de créateurs inspirés, les parades, les ego-trips excentriques individuels ou collectifs dans les rues de la ville d’Ibiza ! Tout au plus quelques « happenings » bien orchestrés livrés en pâture aux hordes de touristes-captateurs d’images au sens propre comme au sens figuré, attendant qu’il se passe quelque chose, et s’il ne se passe rien, ils iront s’en plaindre, tout comme les « marionnettes hippies », collaborateurs du système et prétendant participer de la valorisation de l’Ile, médiront au sujet de ceux qui connaissent Ibiza la Vraie et tentent à leur niveau de continuer de lui rendre Hommage …
Ainsi va le monde de la Consommation ! "
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Quelques articles de presse, locale ou internationale, sur les changements attristants de "l'Ile magique".
On consultera également les Chroniques de Cyclamen et le Site international de vrais amis de Ibiza (http://ibizatimes.blogspot.com) :

 
Une page au hasard du Ibiza Sun (8/8/2001. N° 84) ;
l'été est devenu "problématique" depuis que des hordes de touristes, de clubbers et de plastic hippies ont envahi l'Ile !

Diario de Ibiza 31 Mars 2004

Diario de Ibiza 31/8/2004

Diario de Ibiza 20 / 4/2006


Prensa Pitiusa (24/08/2009)


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