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Zen CoLony
 

 
La première mention de la Zen Colony : l'affiche qui, au café de Kuranda (Qsld, Australie), appelait des "colons" !
Affiche pour recruter des acheteurs d'un immense terrain de rain forest qui devint,
en quelques jours, la "Zen Colony",
une commune très ouverte et "non-intentional" !

Le Magazine de la communauté...

 

ARTICLE AU SUJET DE LA ZEN COLONY (document d’époque !)

 

Très semblables aux hippies de la communauté de Kuranda ; mais plus âgés, disant ne pas vouloir passer leur vie dans des rêveries naturelles ou artificielles.
La plupart sont des « drop-outs » de cette communauté, certes, ce qui en fait des drop-outs des drop-outs !Les plus réalistes ; c’est cela partout, dès qu’un groupe a vécu ce qu’il avait à vivre (et allez savoir quoi auparavant !) , il se divise en conservateurs et en rebelles.
Réalistes : « si on ne peut atteindre le point où l’on devient un pur esprit et où l’on ne se nourrit qu’avec de  l’air, il faut bien travailler un peu » dit l’un d’entre eux.
C’est ce qu’ils avaient fait …et c’est pour cela qu’ils peuvent aujourd’hui apporter les 200 dollars nécessaires à l’achat de ces 200 acres de rain forest en partie déboisée.
Terry (il a 22 ans) a découvert ce lieu en Mai  dernier (70  ?) ; il a vendu sa moto pour payer les arrhes et la chance a suivi : Dha (40 ans, lui) cherchait un lieu calme pour faire du yoga ; il avait un peu d’argent ; il le rencontre et rencontre 14 autres personnes, dont  4 français et un anglais.
« Ce fut parfait ! Tous ces gens étaient intéressés par le yoga et les philosophies orientales, la diététique, la méditation et la vie communautaire » ? Ce fut la raison pour laquelle cette Communauté décida de se placer sous le « signe » de la philosophie du  bouddhisme Zen et de la Nourriture saine... »On cultivera du riz près du cours d’eau  pour une nourriture macrobiotique » annonçait l’un des premiers fondateurs.
Ce week-end, quantité de gens sont donc arrivés pour choisir un emplacement pour leur future cabane et plantent déjà des arbres fruitiers ; en attendant tout le monde est installé dans la grange.
Pas de règles dans cette Zen Colony répète-t-on à tout bout de champ, sinon : Fais comme tu aimerais que l’on fasse pour toi », ne pas ennuyer les oiseaux, les reptiles, les papillons, les marsupiaux et les plantes si abondants dans ce coin abandonné  des hommes depuis 40 ans !
Énergie, espoir, bonheur simple…
Certains se révèlent des constructeurs étonnants…Ils font penser aux pionniers américains, coupant des arbres avec des instruments assez dérisoires pour fabriquer une estrade surélevée (tropiques, saison des pluies, insectes obligent) avec un toit de tôle au-dessus. Ils y croient ,en cette possibilité de vivre heureux ainsi, en autarcie, tout comme dans la communauté de Kuranda (avec l’aide du boulanger et des fruits tropicaux à la portée de tous dans le bush comme sur la place de Cairns ! Ah les mangues devant la poste ! Ils y croient, à cette formule sur laquelle j’écrierai un livre, un an plus tard, avec quelques autres « utopistes » : vivre simplement, calmement, en contemplant le soleil couchant sonorisé par les crapauds et les oiseaux au lieu de la télévision…
Ils parlent de l’Arche future, dans leur affiche placardée au café de Kuranda, en offrant  les dernières places (« 6 shares left !) pour l’embarquement !